La Boquilla, mangrove et plages
Lundi 20 février 2017, nous décidons de passer la journée à la Boquilla, un village typique de pêcheurs de 9 000 habitants situé à 7 km au Nord de Carthagène où vit une communauté afro-carthaginoise, les descendants des esclaves.
Nous y allons en taxi : deux taxis car nous sommes six, appelés à notre demande par l'hôtel Bantu, pour 15 mn de trajet environ, en négociant le prix avant et en indiquant le chemin (merci MAPS.ME !).
Pour le retour, nous prendrons le bus local, très économique et pratique, qui s'arrête à environ 200 m de l'entrée d'Ecotours (compter une bonne 1/2 h pour le trajet entre Ecotours La Boquilla et Carthagène centre).
A peine arrivés le matin, nous sommes assaillis par les jeunes qui veulent tous nous proposer un tour en canoë, à un prix défiant toute concurrence bien sûr !
Mais nous préférons faire appel à l'association "Ecotours Boquilla", fondée en 1999, qui promeut un tourisme communautaire pour animer le village tout en protégeant la mangrove.
Avec les membres de cette association, il est également possible d'organiser une partie de pêche, d'observation des oiseaux, ou de se promener dans le village (à la réputation encore un peu dangereuse, il vaut mieux être accompagnés...) et aller ainsi à la rencontre de ses habitants.
Au programme pour nous : balade dans la superbe mangrove de palétuviers (Cienaga de Juan Polo) puis déjeuner les pieds dans le sable sous une paillote et détente à la plage de la Caleta de Juan José où l'on peut se baigner avec les oiseaux.
Nous partons à deux embarcations, guidés par 2 jeunes de l'association Ecotours Boquilla, pour une longue balade sur les canaux de la mangrove en passant par différents tunnels de verdure aux noms évocateurs : le "Tunel del Amor", le "Tunel de la Felicidad" et le "Tunel del Recuerdo" (amour, bonheur et souvenir, tout un programme !). Nous pouvons observer la faune et le savoir-faire des pêcheurs au filet de la Boquilla. Puis nous accostons à Punta Icaco pour rejoindre à pied la via Barlovento. Nous longeons quelques habitations du quartier de Villa Gloria avant d'arriver à la superbe plage de la Caleta Juan José, avec Carthagène des Indes au loin (voir cartes en bas de cette page).
Il y a plein d'oiseaux, la mer est chaude, la plage déserte, le lieu paisible... que demander de plus ? Nous déjeunons sur place et certains d'entre nous profitent également des massages de "Cleopatra" ou font une petite sieste dans les hamacs. Mais au moment de payer notre repas et nos boissons, il a fallu se fâcher car le prix ne correspondait pas à ce que nous avions négocié au départ, une mésaventure assez courante ici (ne pas se laisser faire...).
Nous gardons néanmoins un excellent souvenir de cette journée.
Ile de Mucura & Punta Faro
Nous terminons notre séjour en Colombie sur la petite île paradisiaque de Mucura située dans l'archipel de San Bernardo, au milieu de la mer des Caraïbes, à 2 h de bateau de Carthagène. Le côté "club all inclusive" et plage privée de l'hôtel Punta Faro n'est pas vraiment notre tasse de thé mais le site est superbe et il ne faut pas hésiter à sortir du magnifique jardin tropical entourant l'hôtel, dans lequel se promènent des iguanes. L'île est minuscule et on peut facilement en faire le tour à pied, en kayak ou en vélo. Il y a une très jolie plage publique, quasi déserte en fin d'après-midi, et un petit village de pêcheurs, constitué de cabanons colorés en bois, avec juste une tienda et une école, qui méritent le détour.
Possibilité de visiter les autres îles alentours, notamment Santa Cruz del Islote, l'île la plus petite et la plus peuplée du monde devant laquelle on passe avant d'arriver à Mucura.
Hôtel Punta Faro à Mucura : 2 nuits
Les points négatifs concernent le transport, 2 h de bateau (hors-bord rapide) dont vous ressortez trempés si vous êtes assis à l’arrière et que la mer est un peu agitée (le pilote ne vous prévient pas et ne vous donne pas une serviette pour vous sécher…), et le buffet pas assez varié et copieux, notamment au niveau des desserts. Il n’y en a plus au bout de 15-20 mn. Quand nous avons fait la remarque, il nous a été répondu que certains clients en prenaient 2 ou 3 et que ce n’était donc pas de la faute de l’hôtel ! Mais dans ce cas, il faut servir les desserts à table ou les distribuer en échange d’un ticket… On sent que tout est calculé et l’ensemble manque de générosité. Plus de photos dans la rubrique Ile de Mucura.
Ciénaga, parcs Tayrona & Taironaka
La Guajira, Uribia, Cabo de la Vela