Excursion à faire en passant par une agence
Incontournable, il faut voir le magnifique parc national de Los Haïtises, surnommé la "baie d'Halong des Caraïbes" et dont le nom signifie "terre vallonnée, montagneuse" en langue taïno. Couvrant une superficie de 1 600 km², ce joyau de la baie de Samaná offre d'immenses mangroves et une multitude de cayos sur lesquels on peut voir une faune typique des marécages caribéens, notamment beaucoup d'oiseaux sur le Cayo de los Pajaros, ainsi que des grottes autrefois habitées par les Amérindiens qui y ont laissé des pictogrammes (dessins rupestres) et des pétroglyphes (gravures).
Impossible d'y aller seuls, à moins de posséder son propre bateau ; il faut donc faire appel à une agence. Nous avons fait confiance à Stéphanie Rocassel, une Française dont la petite agence Casa de Las Terrenas est située au n° 280 de la Calle Duarte, pas très loin de la plage. Guide officielle depuis plus de 20 ans, elle connaît la péninsule de Samaná comme sa poche et est très réactive. On peut la contacter par WhatsApp au +1 809-666-0306, via sa page Facebook ou son site lasterrenas-excursions.com
Nous avons choisi un combiné visite du parc (comprenant 2 grottes, Cueva de La Linea et Cueva La Arena) le matin et sortie baleines l'après-midi pour 135 USD. En effet, c'est la bonne période pour aller les voir car elles mettent bas dans la baie en février-mars.
La péninsule de Samaná est un coin de paradis aussi apprécié par les touristes que par les baleines qui s'y retrouvent lors de leur migration annuelle de janvier à mars, l'occasion alors de pouvoir les approcher. Mais notre sortie baleine dans la baie de Samaná au large du Cayo Levantado ne nous laissera pas un souvenir impérissable ! Il faut dire que nous n'avons pas eu de chance et cumulé les handicaps : il s'est mis à pleuvoir à verse dès 14 h 30, les averses se sont succédées tout l'après-midi, la mer était assez agitée, plusieurs personnes ont donc été malades à l'arrière du bateau et les baleines n'ont pas daigné se montrer vraiment. De plus, avouons-le, nous n'avons pas été emballés de voir le capitaine mettre à fond les moteurs et les courser dès qu'il en apercevait une au loin. Nous sommes rentrés trempés, frigorifiés et fatigués à notre hôtel, pas prêts du tout à retenter l'expérience. Seule consolation, de superbes lumières sur la mer...